Les morts de 39 - 45 de Bourbon-Lancy

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Né le 12 juillet 1921 à Etrigny, Saône et Loire
fils de Georges Monnier et Julienne Maudet
percepteur à Bourbon-Lancy

Reconnu déporté politique le 22 mai 1953
Reconnu Mort pour la France le 10 juin 1954

Assistant des Camps de jeunesse
Hiver 1943-1944 : camp de Bourg-Lastic, Puy de Dôme
Février 1944 : école des cadres des Chantiers de jeunesse, château de Lespinet, Toulouse
Printemps 1944 : Saint-Girons, Ariège, pour effectuer un stage agricole

Arrêté par les Allemands, le 10 juin 1944 à Saint-Girons, Ariège

Selon les renseignements fournis par Camille COUTURAUD et Alain MARCILLE arrêtés le même jour, un groupe de personnes a été dénoncé par un milicien, alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre le maquis et l’Espagne.

Interné dans les prisons de Saint-Girons, Foix et Toulouse

Interné le 20 juin 1944 au camp de Compiègne

Déporté le 1^er juillet 1944 pour l’Allemagne

Mort dans le train entre Strasbourg et Dachau ainsi que d’autres assistants des Camps de jeunesse, PEGLIASO de Nice et PESQUET de La Seyne, selon les mêmes témoignages

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Né le 25 décembre 1915 à Gilly-sur-Loire
fils de Pierre Merle et Marie Pommier

célibataire

cultivateur domicilié à Maringes

Service militaire effectué du 21 octobre 1931 au 6 octobre 1932 au 27^ème régiment d’infanterie
Clairon
Rappelé à l’activité le 22 août 1939 au 27^ème régiment d’infanterie
Soldat de 2^ème classe, 5^ème compagnie, matricule 2087

Blessé le 27 septembre 1939, hospitalisé à Saint – Louis de Bitche
Transféré le 17 octobre 1939 à l’hôpital complémentaire de Montferrand, Doubs

Décédé le 20 janvier 1943 de blessures de guerre à l’hôpital complémentaire de la Marne implanté à Montferrand-le-Château, Doubs

Citation à l’ordre du régiment :
« Soldat d’élite toujours volontaire pour participer aux patrouilles au cours desquelles il a fait preuve d’un sang-froid remarquable montrant ainsi à ses camarades l’exemple du courage et de la bravoure. A été grièvement blessé aux avants postes au cours d’un bombardement particulièrement violent. »

Croix de guerre avec étoile de bronze

Inscrit sur le monument aux morts de Gilly-sur-Loire, commune de sa naissance

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Né le 7 juin 1921 à Bourbon-Lancy

fils d’Aimé Maurice Martin et Lucie Vadrot

Célibataire

Horloger à Jasseron, Ain

Membre des F.F.I. du 6 juin au 14 juillet 1944

Il part certainement dans le maquis pour échapper à la réquisition pour le Service du Travail Obligatoire

Le 10 juin un groupe de l’Armée Secrète de Jasseron, dont il fait certainement partie, rejoint la compagnie Danton, commandée par le sous-lieutenant Breton. La compagnie compte 80 hommes. Elle opère dans des communes proches de Bourg-en-Bresse, à l’est.
Le 21 juin elle repousse une reconnaissance allemande au col de France.
Le 29 juin elle tient le secteur de Treffort, contrôle la R.N. 83 (Lyon, Bourg, Lons) avec objectif le sabotage de la ligne Bourg – Lons-le-Saunier.
Le 11 juillet les Allemands déclenche l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain. La compagnie se disperse et se cache. Certains éléments se retrouvent sur le plateau de Retord dans le Haut – Bugey, au sud de Nantua. Benoît André Martin en fait partie.

Il est tué le 14 juillet au hameau de Vézeronce, commune du Grand Abergement.
Il fait partie des 85 F.F.I. tués lors de cette opération.
Des villages sont brûlés, des centaines de civils raflés ou abattus.
Son nom est inscrit sur une plaque commémorative fixée sur la chapelle de Retord, à Vézeronce.

" Je soussigné ; Lieutenant Breton dit Danton, certifie que André Martin, dit Tintin, présent à l'unité depuis le 12-6-1944 a été tué par l'ennemi au cours des opérations de la Chapelle du Retord le 14-7-1944." Signé : Breton, Aux Armées le 27-11-1944

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Né le 14 novembre 1914 à Bourbon – Lancy
fils de Joseph Louis Lorisson et de Jeanne Lépron

Célibataire

Cultivateur

Service militaire effectué du 1^er septembre 1935 au 1^er septembre 1937 au 23^ème régiment d’infanterie puis au 153^ème
Soldat de 1^ère classe le 1^er juin 1937
Appelé à l’activité le 27 août 1939 au 134^ème régiment d’infanterie
Fait prisonnier dans les faubourgs de Lille le 19 mai 1940

Prisonnier en Allemagne au Stalag I B (matricule 25 462)
Employé chez Nikukla Frederik à Kutzen Pots Ehenfede, arrondissement de Lick, Prusse Orientale
Déclaré mort le 5 décembre 1944 par jugement du tribunal de Charolles du 11 février 1949
La famille a déclaré ne plus avoir de nouvelles depuis le 3 décembre 1944

Un camarade de captivité déclare que Kutzen a été évacué le 19 janvier 1945 en raison de l’avance des Soviétiques. En compagnie de Louis Lorisson il s’est déplacé jusqu’à Klausen avec la famille Nikulkla. Après il s’est séparé de ce groupe. Il est revenu 10 jours après à Klausen, le village avait été détruit. Les derniers prisonniers du Stalag I B ont été évacués le 25 janvier 1944.

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Né le 21 septembre 1906 à Saint-Aubin-sur-Loire
fils d’Antoine Prunier et Pierrette Gouthéraut

Célibataire

Ouvrier aux Forges de Gueugnon

Service militaire effectué du 10 mai 1927 au 5 novembre 1928 au 148^ème régiment d’infanterie
Réformé pour insuffisance de taille et de poids
Affecté à la 8^ème section d’infirmiers militaires

Requis au titre du Service du travail obligatoire le 4 novembre 1942
Employé par l’entreprise Deutsche Edelstahlewerke de Krefefd
Interné dans le camp de travailleurs de Forstwald
Arrêté par la Gestapo le 13 ou 14 septembre 1944 en compagnie de 18 autres travailleurs, peut – être dénoncé comme communiste, mais jamais interrogé (témoignage d’un survivant)
Emprisonné à Krefeld, Dusseldorf, interné au camp de Sachsenhausen puis Orianenburg, envoyé dans un Kommando de travail fin 1944
Aperçu à l’infirmerie du camp de Neuengamme en février 1945, porté disparu

Déclaré mort par le tribunal civil de première instance de Charolles, en juillet 1944

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Né le 28 mars 1906 à Bourbon-Lancy
fils de Jean – Marie Moreau, journalier et Marie Seignet
Clerc de notaire à l’étude de Maître Chapelle, notaire rue d’Autun

Requis au titre du Service du travail obligatoire - Départ pour l’Allemagne le 16 décembre 1942

Il est envoyé à Dresde puis à Plauen dans l’entreprise D.F.A. le 16 mars 1943
En octobre 1944 il est envoyé à Lunebach, près de la frontière du Luxembourg et de la Belgique pour faire des fortifications

Il est tué le 28 décembre 1944 lors d’un bombardement

Il a été inhumé dans une fosse commune découverte à la fin de l’année 1946 après enquête.
La fosse a été ouverte les 21 et 22 avril 1947 ; il a pu être identifié car ses papiers d’identité étaient dans ses poches

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Né le 7 mai 1908 à Cronat
fils de François Julien Montagne et Marie Compeau

époux en 2èmes noces d’Elise Michelin
1enfant

Service militaire effectué du 10 novembre 1925 au 14 novembre 1928 au 5^ème dépôt des équipages de la flotte
Affecté spécial comme tourneur à la manufacture Puzenat, démobilisé le 30 août 1940
Tourneur sur métaux à l’entreprise Puzenat du 29 janvier 1923 au 26 octobre 1942

Requis au titre du Service du travail obligatoire le 26 octobre 1942
Employé chez Stahlwerke A.G. à Braunschweig, Allemagne

Ne repart pas en Allemagne lors d’une permission. Est repris par les Allemands le 22 juillet 1943
Renvoyé en Allemagne à Brunswick

Rapatrié le 15 mai 1945, décédé de la tuberculose le 16 février 1946, a le statut de réfractaire au S.T.O. (carte n°200 du 16 mai 1963)

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Né le 28 décembre 1917 à Bourbon – Lancy
fils de Joseph Lavocat, manœuvre et Marie Ruchette, sans profession
époux d’Odette Marthe Leclercq, un fils

Mécanicien

Service militaire au Bataillon de l’air 205 en Tunisie, à compter du 15 octobre 1938
Démobilisé le 22 septembre 1940 à Salon de Provence

Ouvrier à l’usine Puzenat du 4 novembre 1940 au 26 octobre 1942

Requis au titre du Service du travail obligatoire le 26 octobre 1942
Employé en qualité d’outilleur chez Stahlwerke A.G. à Braunschweig, Allemagne

Rapatrié le 13 mai 1945 et admis au sanatorium de La Guiche le 5 mai 1945
Mort le 1^er septembre 1949 à Bourbon – Lancy, des suites de maladie contractée en Allemagne

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Né le 2 avril 1901 à Prudi, Nolibiki Kreis Prody, Pologne

Célibataire

Arrivé en France et à Bourbon – Lancy le 6 août 1930

Manoeuvre à l’usine Puzenat du 6 décembre 1938 au 26 octobre 1942

Requis au titre du Service du travail obligatoire le 26 octobre 1942
Employé chez Stahlwerke A.G. à Braunschweig, Allemagne

Décédé d’une péritonite le 15 décembre 1942 à Wetenstedt, Allemagne

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Né le 4 juin 1911 à Bourbon – Lancy

fils de François Louis Gogin et Claudine Moreau

Célibataire

Ebéniste

Service militaire du 22 octobre 1932 au 5 octobre 1933
Réformé temporaire affecté au Centre mobilisateur de l’infanterie 74
Soldat de 2^ème classe au 8^ème Bataillon d’ouvriers de l’artillerie
Réformé le 4 juin 1940, maintenu dans la réforme en 1941 et 1944
Reconnu inapte pour le Service du travail obligatoire en décembre 1942
Requis une seconde fois, envoyé en Allemagne le 19 mai 1944
Séjourne à Stuttgart, Shordorf, Aalen

Hospitalisé à Aalen, il y décède le 23 avril 1945